samedi 5 décembre 2015

L'analphabète qui savait compter - Jonas Jonasson

Je n'avais pas apprécié le premier roman de l'auteur, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, pour son ton, sa construction et l’enchaînement rapide de situations qui se voulaient loufoques, invraisemblables et déjantées. L'auteur en avait trop fait, trop dit au point qu'il n'y avait plus d'effet de surprise ni d'étonnement. La lecture de son premier roman m'avait donc ennuyée. Ne voulant pas condamner l'auteur avec un seul livre, j'ai décidé, pour lui accorder sa chance, de lire son second roman. Mal m'en a pris, j'ai détesté. Il ressemble tant au premier roman que je lui ferai les mêmes reproches: pas de style, pas de talent, pas de surprise, que de l'ennui. L'auteur ne sait apparemment pas faire autre chose que raconter l'invraisemblable. Il a besoin, pour "épater", de tirer les grosses ficelles sauf que ça ne peut fonctionner qu'à petite dose. Sinon, où est l'effet de surprise? Eh bien pour ma part, il n'y en a pas. C'est monotone, c'est lassant, c'est ennuyant. Jonas Jonasson ne m'étonne pas, il me fatigue. Son procédé est apparent, on sait qu'il fait dans le n'importe quoi. On ne s'étonne donc plus de rien et résultat, son livre tombe à plat. L'auteur répétant ici son premier livre, il m'oblige à me répéter moi aussi. Je me permets donc de coller ici la critique que j'ai faite pour son premier ouvrage et qui sied parfaitement au second roman. 
L'auteur, Jonas Jonasson, parie sur une construction abracadabrantesque pour épater le lecteur comme si cela suffisait. "Plus c'est gros, mieux ça passe" a-t-il certainement pensé [...] "Malheureusement" (pour qui?), chez moi ça ne passe pas. Mais alors pas du tout. Je n'ai vraiment pas apprécié la lecture de ce roman qui s'est révélé être d'une grande pauvreté. Au bout de quelques pages, on comprend la logique servie par l'auteur: plus rien n'étonne, rien ne surprend. Ce qui est le comble pour un roman de ce genre qui ne tient que sur une ficelle: une construction farfelue qui veut, par l'enchaînement d'événements plus qu'improbables, créer un effet de surprises et d'étonnements.
Le roman ne peut être conseillé qu'à celles et ceux qui ont apprécié le premier roman et qui veulent le retrouver.

L'analphabète qui savait compter, Jonas Jonasson, Presse de la cité, 477p, 22€

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