dimanche 11 octobre 2015

Le beau monde - Harriet Lane


Mouais, bof. Sans plus. C'est plat, sans rythme, sans grand intérêt. Ça se lit - très rapidement même - mais ça se lit sans passion, sans conviction. Le personnage principal, Frances Thorpe, est agaçant, on ne comprend pas véritablement ses intentions, on ne sait pas pourquoi elle tient soudain à prendre la place de la mère défunte. Le fil de l'histoire se détend quant à lui beaucoup trop facilement, c'est trop simple, trop facile... Je m'étonne du commentaire de Version Femina (publié à l'intérieur de la couverture) qui écrit:" L'auteur, avec un sens de l'observation inouï, nous livre le portrait au scalpel d'une calculatrice hors pair. Et qui fait froid dans le dos." Froid dans le dos, carrément. Sérieux? Je rigole. Je m'étonne également du commentaire là aussi élogieux de Prima (toujours à l'intérieur de la couverture) qui parle d'un roman "brillant, féroce, montrant une parfaite maîtrise de la psychologie humaine". Oui si on parle de psychologie de comptoir mais sinon ... Non vraiment, ce roman est à oublier. Il n'y a aucun intérêt à voir une femme, agaçante, chercher à intégrer une famille pour gagner en position sociale et briller d'une "lumière" qui lui manquait jusque-là.

Le beau monde, Harriet Lane, France Loisirs, 327p, 17.50€


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